Quand le sage montre la lune, l’idiot regarde le doigt, dit-on.
Ridicule !
Réfléchissons!
Mais pourquoi le sage est-il obligé de montrer la lune du doigt ? Ne lui suffit-il pas de dire : « Regarde la lune » ?
Il n’y a qu’un abruti pour montrer du doigt ce que tout le monde voit.
Et ce « présumé » idiot qui regarde le doigt au lieu de regarder la lune, est-il vraiment un idiot ?
Le doigt qu’il regarde n’est-il pas plus intéressant que la lune qu’il voit tout le temps ?
Surtout si le doigt porte une alliance, ou une chevalière (ça dépend de quel doigt, bien sûr), ou est tordu ou sale, avec des ongles vernis…
Ne regarde-t-il pas le doigt juste pour signifier au sage qu’il n’a pas besoin de montrer la lune du doigt.
L’idiot n’est-il pas en fait un sage ?
En conséquence de quoi, le CPI décrète ce qui suit :
« Pour toute allusion à la lune et au doigt, l’expression requise et seule valable est:
« Quand l’idiot montre la lune, le sage regarde le doigt ».
Ainsi soit-il!
Verre à demi plein ou à demi vide ?
Un verre n’est pas à demi vide ou à demi plein selon l’humeur ou l’état d’esprit de celui qui le tient. 
Tout dépend de l’état du verre au départ et de l’action qui a précédé.
Si le verre était plein et qu’on l’a vidé de moitié, le verre est à demi vide (ou à demi vidé).
Si le verre était vide au départ et qu’on l’a rempli de moitié, le verre est à demi plein (à demi rempli).
En conséquence de quoi, le CPI décrète ce qui suit :
Définir le contenu d’un verre répond à certaines règles précises. Les règles du « matérialisme dialectique ».
Rien à voir donc avec humeur, état d’esprit, optimisme ou pessimisme.
Croche-Pied International 